L’agoraphobie, les phobies sociales et les phobies spécifiques isolées font partie du groupe des phobies. Les phobies des animaux, la peur des hauteurs, la claustrophobie, la peur des examens, la phobie des dents ou la peur de l’avion sont les phobies spécifiques les plus courantes. Dans les formes graves, elles peuvent conduire à l’invalidité et à l’isolement social, les personnes concernées ne pouvant plus sortir de chez elles. Une fois reconnues correctement, les phobies peuvent être traitées avec succès en peu de temps.

La phobie spécifique est un trouble anxieux se caractérisant par la peur continuelle d’un objet, d’un lieu ou d’une situation, la perception d’une menace ou d’un danger étant disproportionnée par rapport au facteur de peur. La personne affectée essaie avec véhémence d’éviter la situation qui lui fait peur. Si cela n’est pas possible, il en résulte une réaction d’anxiété immédiate et incontrôlable, qui peut se transformer en une attaque de panique. Ces peurs et réactions irrationnelles vont de pair avec une altération de la vie sociale et professionnelle. Il existe cinq sous-types de phobies spécifiques : Les animaux, l’environnement, les blessures par éclaboussures de sang, les situations et autres. La phobie sociale avec peur dans le contexte social est un diagnostic à part entière.

Une personne souffrant d’une phobie spécifique éprouve une peur significative et continue en présence d’un stimulus induisant la peur, qu’il s’agisse d’un objet, d’un lieu ou d’une situation.
Les critères des phobies spécifiques sont les suivants :

Un signe indiquant si une anxiété concerne une phobie spécifique est l’altération de la vie sociale et professionnelle. La personne concernée renonce, par exemple, à des opportunités professionnelles parce qu’elle doit prendre l’avion, ou annule une réunion dans un immeuble de grande hauteur. Dans le cas d’une anxiété qui limite la vie sociale et professionnelle et qui a un impact négatif sur les performances, la confiance en soi et les relations, il pourrait s’agir d’une phobie sociale. Ceci indique que des facteurs génétiques pourraient jouer un rôle dans l’émergence d’une phobie. Les techniques d’imagerie montrent une hyperactivité de l’amygdale et d’autres régions du cerveau.

Une phobie isolée peut réduire considérablement la qualité de vie. Les personnes souffrant de phobies multiples et dont l’apparition est précoce sont le plus souvent affectées par des effets significatifs sur la qualité de vie. Si elles ne sont pas traitées ou traitées trop tard, les phobies peuvent entraîner d’autres maladies physiques et mentales jusqu’à l’invalidité.

Les neuroscientifiques ont établi une hyperactivation anormale de la réponse au risque chez les patients anxieux. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) s’est avérée efficace pour réguler à la baisse la réponse aux menaces. Elle est également appelée confrontation ou exposition in vivo et constitue la thérapie de premier choix.
L’exposition in sensu, une forme de désensibilisation, est un moyen de confronter la peur dans un environnement sûr. Nous travaillons avec l’hypnose clinique et l’EMDR (Eye movement desensitisation and reprocessing).
La combinaison de ces deux procédures est le moyen le plus efficace de traiter les phobies spécifiques. La psychopédagogie, la gestion de l’anxiété et du stress complètent notre programme de psychothérapie.

Veuillez vous rendre à la CALDA Clinic pour suivre le CALDA Specific Phobia Program.