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La dépendance n’est que la partie visible de l’iceberg. Les substances addictives sont souvent une tentative évidente d’automédication pour endormir des sentiments douloureux. Les addictions intangibles servent à compenser un manque d’amour et de sécurité. Le vide intérieur, l’ennui ou la solitude sont des compagnons permanents. La solution consiste à traiter les causes sous-jacentes, telles que la négligence émotionnelle ou le traumatisme.

Indications importantes :

  • Troubles mentaux et comportementaux causés par des substances psychotropes (alcool, opioïdes, cannabinoïdes, sédatifs et hypnotiques, cocaïne, stimulants, hallucinogènes, tabac, solvants volatils et autres substances psychotropes)
  • La dépendance aux jeux d’argent
  • La dépendance au shopping
  • Kleptomanie

Nous naissons avec des constellations de gènes spécifiques. Dès le ventre de la mère, mais surtout après la naissance, nous sommes en outre façonnés par des facteurs environnementaux. Si la mère subit des violences pendant la grossesse, la fonction de l’axe du stress du fœtus sera également modifiée. Si nous sommes confrontés à des crises dans la vie, nous y réagissons en fonction de notre personnalité de base. Une personne réagit par la peur, une autre par la dépression, et une autre par la dépendance.

Dans le cerveau, des régulations erronées du centre de récompense et de décision sont déclenchées. Cela implique le mésencéphale, le système limbique, le cortex frontal et l’axe du stress.

L’addiction : un trouble d’origine génétique ou lié au stress

La dépendance est donc un trouble génétique ou induit par le stress de l’interaction dopamine-glutamate, qui se traduit notamment par les symptômes suivants :

Perte de contrôle, envies de dépendance et consommation persistante de drogues malgré les conséquences négatives.

Dans le cas des troubles liés à l’abus de substances, on observe un comportement excessif, répété et nocif, avec des effets psychosociaux négatifs ainsi que des symptômes de tolérance et de sevrage. Nous interprétons également la dépendance comme une automédication, une tentative impuissante de ne plus avoir à ressentir des sentiments douloureux tels que la peur, la solitude, l’insécurité, la tristesse.

En général, les dépendances sont divisées en deux catégories : celles qui sont liées à une substance (alcool, cannabis, hallucinogènes, substances inhalées, opioïdes, sédatifs/hypnotiques, anxiolytiques, stimulants de type amphétamine, cocaïne, tabac, caféine, autres) et celles qui ne le sont pas (jeux de hasard, achat-collecte-monopole, travail, sport, sexe, ordinateur et Internet). Dans ce dernier cas, il manque encore aujourd’hui des diagnostics clairs et solides.

Tout le monde peut se libérer de la dépendance

Chez 62% de mes clients toxicomanes, je trouve un abus de plusieurs substances, le plus souvent une combinaison d’alcool, de cannabis et de cocaïne. Les premières sont utilisées pour amortir, les secondes pour stimuler. Ainsi, l’individu finit par perdre le contact avec lui-même et a oublié la sensation naturelle des sentiments.

Comme notre cerveau est vivant toute la vie, il est possible de changer quelque chose à tout moment. Le plus important est que la motivation à se libérer de la dépendance vienne de la personne concernée elle-même. La personnalité de base de la dépendance demeurera. Mais la personne concernée peut apprendre à la gérer de manière saine.

Dans la CALDA Clinic, la dépendance est associée à un trouble de stress post-traumatique ou à un trouble de l’adaptation dans 70 % des cas ; dans 27 % des cas, on trouve d’autres traits de personnalité accentués ; dans 15 % des cas, il s’agit d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.

Psychothérapie spécifique à la toxicomanie

Qui est venu en premier, la poule ou l’œuf ? En général, nous ne pouvons pas répondre à cette question et elle n’est finalement pas non plus pertinente pour la thérapie.
Outre la thérapie ciblée et spécifique à la dépendance, il est très important d’identifier et de tolérer les sentiments. La CBT (cognitive behavioral therapy), l’hypnose clinique et l’EMDR (eye movement desensitisation and reprocessing) sont directement mises en œuvre.
Au cours de la thérapie spécifique à la dépendance, les traumatismes non traités sont également traités, le niveau de stress est réduit et le rythme jour/nuit est rétabli.

Traitement holistique

Veuillez vous rendre à la CALDA Clinic pour suivre le CALDA Full Program ou le CALDA RODA Program en milieu hospitalier.